dimanche 25 décembre 2011

Histoire de grenouilles

Cela fait plusieurs fois que Max Roustan fait allusion à ces pauvres grenouilles qui l'empêcheraient de supprimer des terres agricoles du côté de St Hilaire pour y caser son terrain de  golf.

Après avoir fait, pendant des années, une fixation sur les morpions puisqu’il en voyait partout même au sein de son conseil municipal, voilà que notre député-maire fait une allergie aux grenouilles. Il en parle à tout propos : ces pauvres batraciens qui gênent le projet de ses riches amis golfeurs du coté de St Hilaire, le font cauchemarder.

Les mauvaises langues diront que s’il était plus présent sur Paris, notre député-maire supporterait mieux les ambiances marécageuses avec tous ces intermédiaires douteux (Takiéddine, Bourgi, Djouhri…) qui grenouillent dans les allées du pouvoir.  En attendant, il peut toujours déposer une proposition de loi pour rétablir le droit féodal de grenouillage qui permettait à un suzerain de faire cesser les coassements des batraciens en période de reproduction. Cela marquerait sûrement sa présence, trop discrète, à l’Assemblée Nationale.  


                                                                     
Edouard Serfati - Alès

jeudi 22 décembre 2011

Prises d’otages !

Avec le rôle croissant des agences de communication, les éléments de langage de la droite sont de plus en plus stéréotypés et boursouflés. Plus c’est gros et répétitif, est mieux ça rentre (ou doit rentrer) dans la tête des citoyens, dans leur fameuse part de cerveau disponible libéré notamment par TF1. Ainsi à chaque grève dans le secteur des transports, on entend en boucle dans tous les médias : « les français sont pris en otages ». Aucun intérêt pour les revendications des grévistes.

Non, à écouter tous ces politiciens bien rémunérés, on a même l’impression que ces méchants grévistes se sont dit un matin : « Tiens si on prenait les français en otages pour s’amuser un peu !». Pourtant nos  preneurs d’otages n’appartiennent ni à la branche talibane d’Al Qaida ,  ni au maoïstes du Sentier Lumineux…non, il s’agit de smicards qui se battent pour améliorer leur maigre salaire. Pendant ce temps, tous ces ministres et députés qui les comparent à des terroristes, vivent dans les palais de la République avec des salaires plus que confortables.  Cherchez l’erreur.

                                                                                                J  Varéa – St Hilaire

lundi 19 décembre 2011

Salah Hamouri

Le jeune Salah, ce franco-palestinien,  libéré la veille de Noël, a purgé la quasi intégralité d’une peine qui en dit long sur l’arbitraire de la justice israélienne et sur les penchants de la diplomatie française. Partisan de la libération de la Palestine, cet étudiant  brillant, a fait, dès l’âge de 16 ans  5 mois de prison pour une simple distribution de tracts hostiles à la colonisation israélienne. Fiché et surveillé, trois ans plus tard, il est arrêté parce qu’il a été aperçu dans la rue d’un rabbin ultra et donc soupçonné de tentative d’assassinat sur celui-ci.

Puis condamné, sans preuve, à 7 ans de prison. Devant un tel déni de justice, toute la classe politique et les médias français auraient dû se mobiliser pour demander sa libération. Et bien, non ! La France « officielle », s’est préoccupée du sort du  franco-israélien Gilad Shalit, soldat de l’armée israélienne, fait prisonnier par le Hamas. L’un a fait le choix des armes contre les palestiniens, l’autre militait sans arme pour la libération de son peuple. Et surtout, ne dîtes pas que le CRIF influence nos politiques de l’UMP au Parti socialiste : vous passeriez aussitôt pour un fiéffé antisémite.
                                                                                
Edouard Serfati - Alès

mercredi 14 décembre 2011

La revanche posthume de Georges Marchais

Quand, il y a 25 ans, Georges Marchais, secrétaire général du PCF, préconisait de produire et d'acheter français pour contrer la dérive libérale de la mondialisation, il se faisait traiter de tous les noms. Ringard, passéiste, chauvin, voire attardé mental par certains "modernes", chantres de la mondialisation ouverte et heureuse.  

Aujourd'hui le constat est déplorable : le dumping social international qui confine au quasi esclavage de jeunes travailleurs en Chine et ailleurs, montre que finalement l'affreux "Jojo" était en avance sur son temps. Tout le monde le copie un quart de siècle plus tard...trop tard ! En outre, dans le match entre Cohn Bendit , champion du libéralisme à tout va et Marchais, en fin de compte l'histoire a donné raison au second.  Le premier amuse toujours la galerie médiatique sans présenter le moindre danger pour le système. 
                                                                
Edouard Serfati - Alès

jeudi 8 décembre 2011

Plan B d'urgence

Depuis des mois, les "responsables" politiques européens à commencer par le tandem Merkel-Sarkozy, sautent comme des cabris de sommet en sommet, en sortent chaque fois contents d'eux mêmes, pour finalement accoucher de solutions morts-nés. Et ça recommence inlassablement. Cette tragi-comédie à répétition exacerbe les citoyens qui voient bien que derrière les fanfaronnades de Nicolas Sarkozy, "le roi et la reine" de l'Europe sont nus face aux marchés.

Alors au point où on est arrivé, il y a urgence à réimprimer des francs, des marks, des lires...etc et à sortir de l'euro actuel pour tout rebâtir sur de bases saines en associant cette fois-ci les citoyens de pays à niveau de vie comparable. 

Martial Dalton (St Christol)

mardi 6 décembre 2011

La France a peur !!

Nicolas Sarkozy, dépassé par les évènements, nous fait du sous Gicquel en disant que "la France a peur". En réalité , si les français sont effarés et consternés, c'est surtout devant l'impuissance de nos politiques face à la toute puissance des marchés et de l'oligarchie financière, à commencer par notre Président qui avait pourtant promis monts et merveilles en 2007. 

Avec ses cadeaux fiscaux aux riches et des mesures à contre-courant de toute logique économique responsable, Sarkozy a accentué la crise. Aujourd'hui, il s'agite, il vibrionne dans le sillage de Merkel parce qu'il a peur pour sa réélection. Il nous a amenés dans des sables bien mouvants et plus il s'agite, plus il s'enfonce et nous avec lui. Triste mais tardif constat.

Edouard Serfati - Alès

Pouvoir ubuesque des marchés

Alfred Jarry le créateur d’UBU Roi n’aurait pu imaginer modèle économique et financier plus absurde que celui qui préside désormais aux destinées de milliards de citoyens assujettis à la tout puissance des marchés et des agences de notation qui en sont le fer de lance. Pauvres politiques qui ont progressivement  abdiqué leurs pouvoirs, transmis par les citoyens, au profit d’une caste oligarchique planquée derrière des ordinateurs, des indices et des réseaux.

Aujourd’hui, les sacro-saintes agences de notation suggèrent des politiques d’austérité et donc de souffrance pour les peuples pour garder un triple A (finalité suprême de l'économie) mais comme ces politiques sont contradictoires avec la croissance : la mauvaise note viendra quand même et ainsi de suite…jusqu’à l’épuisement des peuples ou, espérons-le, le sursaut c'est à dire la révolution citoyenne pour sortir de cette nasse financière schizophrène et mortifère.

                                                                                              Edouard Serfati - Alès

Europe : des lendemains qui déchantent

Mais où sont donc passés la démocratie et le progrès social en Europe ?  C'est une question que tout citoyen normalement constitué est en droit de se poser à voir l'interminable cirque médiatique et l'impuissance du duo Merkel-Sarkozy face à la domination des marchés et des agences de notation, véritables " machins " antidémocratiques à régression sociale sans précédent. Alors, si en plus , on est  autrichien , portugais ou néerlandais , on doit  vraiment se sentir un citoyen de seconde zone dans cette Europe à la dérive. 

Et pourtant, quand on relit avec un décalage les discours des partisans de Maastricht  ou du traité de Lisbonne  : que de promesses mirifiques sur les vertus et les bienfaits de cette Europe technocratique. Si on faisait un recueil de tous ces discours angéliques :  c'est une encyclopédie de la bêtise des eurocrates que l'on publierait. Maigre consolation !
                              
J Varéa - St Hilaire

jeudi 24 novembre 2011

Pauvre Eva

A l'évidence la trop honnête Eva Joly ne possède pas tous les codes politicards et les bons relais dans les médias. Et en plus, elle croît à ce qu'elle dit. Un comble ! Ce qui lui vaut une volée de bois forcément verts, de la part du microcosme des commentateurs patentés ou de " ses amis écolos " au premier rang desquels on trouve l'inévitable coqueluche médiatique : Daniel Cohn Bendit. 

C'est amusant quand on connaît les dérives langagières de ce chantre du libéralisme-libertaire. Ainsi lors de la campagne référendaire de 2005 qu'il a faite aux cotés de Giscard d'Estaing, Sarkozy ..etc, il n'avait pas hésité à traiter de " froussards, xénophobes, bolchevicks ". etc, tous les opposants, y compris Bové ou Mélenchon, à cette Europe de la finance déjà bien malade. Lui fait partie du sérail, il peut tout se permettre mais pas la pauvre Eva qui leur fait si peur avec sa notion de politique exemplaire! 

                                J Varéa - St Hilaire

Vibrionnant et changeant

Nicolas Sarkozy serait, selon ses groupies, un capitaine courageux qui tient bon le cap dans la tempête. Les faits démentent cette analyse dithyrambique. Sur la police de proximité, l’encadrement militaire des délinquants, la retraite à 60 ans, la dette publique et maintenant le vote des étrangers, il n’a cessé de changer de discours.

Finalement, à l’extérieur Sarkozy vibrionne dans le sillage d’Angela Merkel et à l’intérieur dans celui de Marine Le Pen.

A propos de sa dernière volte-face sur le vote des étrangers, il ferait mieux de supprimer le droit de vote à tous ces riches nationaux, exilés fiscaux en Suisse ou dans un autre paradis fiscal. Pour le coup, il ferait l'unanimité dans l'opinion. Le problème c’est que  la plupart  de ces gens là, sportifs ou pas, sont ses amis politiques.  

            Martial Dalton - St Christol

vendredi 18 novembre 2011

La marque de fabrique de M. Copé

Pourquoi s'interroger sur la marque de fabrique de M. Copé, le nouveau patron de l'UMP (cf ML du 23) ? Ses actes politiques sont suffisamment clairs. La coûteuse et discrète niche fiscale qui exonère les plus-values de cessions de titres de participation : c'est lui ! La taxation des indemnités des accidentés du travail au nom de la rigueur : c'est lui aussi ! La tentative de suppression des sanctions contre les parlementaires fraudeurs : c'est encore lui !

Copé est le prototype du politicien lié au monde des affaires : son ex ami Martin Hirsch l'a bien montré dans un livre dénonçant les conflits d'intérêts. Père Noël pour les riches et plutôt père fouettard pour les pauvres : le comportement de M. Copé frise la caricature berlusconienne, frasques sexuelles en moins.

   J Varéa (30560- St Hilaire)

Le tiercé gagnant de Goldman Sachs

Avec les nominations de Papadémos en Grèce, Draghi à la Banque Centrale Européenne et de Monti en Italie : on assiste au triomphe caricatural des marchés et singulièrement de la sulfureuse Banque Goldman Sachs qui a réussi à placer 3 de ses pions importants aux commandes de la zone euro. Ces  3 politiques, purs produits de la haute finance des USA, ont occupé des responsabilités au sein de cette banque qui est au cœur de la « prédation financière mondiale ». 

Quant à Papadémos, l’homme providentiel qui doit redresser la situation en Grèce c’est lui qui gouvernait la Banque Centrale de son pays quand la Grèce s’est qualifiée pour l’euro grâce aux comptes bidouillés par Goldman Sachs.  On cherche vainement une once de morale dans ce système.

                                                                                                J  Varéa – St Hilaire

Cléricalismes et laïcité

Au 19ème siècle, l’ardent républicain Léon Gambetta disait à juste titre : « Le cléricalisme voilà l’ennemi ». Aujourd’hui avec la montée d’intégrismes concurrents, il faudrait juste mettre sa phrase au pluriel.  A propos de l’islam, certains intellectuels musulmans modérés nous disent qu’il est compatible avec la démocratie et la laïcité mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’en prend pas le chemin. Tout au contraire, avec la primauté de la charia, cette loi islamiste moyenâgeuse inscrite dans certaines constitutions, on assiste à un retour à des pratiques que ne renieraient pas les pires inquisiteurs chrétiens.

Selon la phrase, prêtée à tort, à Malraux : « le 21ème siècle sera religieux ou ne sera pas ». Si on veut vivre dans un monde de tolérance, toute religion doit être maintenue dans la sphère strictement privée et la réalité pour notre 21ème siècle, et peut être les suivants, c’est « qu’ils seront laïques ou ne seront pas ».

J V - Alès

Entre Batman et Caliméro

Quand il s’éloigne du texte de son scribe favori, Henri Guaino, Nicolas Sarkozy se laisse aller à son tempérament naturel et à sa rhétorique auto-glorificatrice.  On a droit à son exercice préféré d’autosatisfaction où il se présente, en permanence, en sauveur suprême. C’est  son coté héros de BD, un peu  puéril, à la Batman ou Superman qui agace ou amuse. Mais, en plus pour enfoncer le clou et bien montrer aux français la chance qu’ils ont d’avoir un chef d’Etat de sa valeur ; il se plaint régulièrement de l’action de ses prédécesseurs ou de ses concurrents potentiels. Là , c’est aussi son côté Caliméro qui transparait.  

Edouard Serfati - Alès

Nucléaire : le mauvais procès

Quelques chiffres démontrent que les cris d’orfraie du tandem Sarkozy-Copé sur l’air de « Touche pas à mon nucléaire » relèvent de la petite stratégie politicienne. Aujourd’hui, la France est le pays le plus nucléarisé au monde : 78% de son électricité est d’origine nucléaire contre 20% pour les USA et 2% pour la Chine. Les pays qui la suivent (de très loin) dans ce palmarès sont d’après les statistiques de 2010 : la Belgique avec 51%, l’Ukraine 49% (malgré Tchernobyl), la Suède 37%, la Corée du Sud 35%, le Japon 29% (avant Fukushima) et l’Allemagne 26%.

L’Allemagne, la Belgique et quelques autres pays ont  décidé de sortir du nucléaire. Si la gauche gagne en 2012, elle compte ramener sa dépendance électrique au nucléaire à 50% en 2025 ! A cette échéance, elle sera donc toujours championne du monde nucléarisé. Pas de quoi traiter de fous et d’irresponsables, Hollande, Joly et Cie sauf peut être pour la faiblesse du rythme de sortie du presque tout nucléaire.

J V Alès

Berlusconi moins mauvais que Sarkozy !

Sarkozy en ricanant un peu avec Merkel, en conférence du G20, sur les capacités de Berlusconi, a fait diversion et a aidé les marchés financiers à se débarrasser du scandaleux milliardaire italien. Pour autant, Sarkozy ne devrait pas se réjouir trop vite car le bilan de "bouffon" Berlusconi en matière de dégradation des finances publiques est moins mauvais que son bilan depuis 2007. 

Les chiffres sont têtus : la dette publique française a progressé nettement plus vite que celle de l'Italie entre 2007 et 2011. L'Italie partait simplement de plus haut. Alors le discours du capitaine Nicolas qui tient bien la barre du navire France par gros temps de crise ne tient pas puisque même Berlusconi entre 2 parties de bunga-bunga a été moins mauvais.  Une vérité qui fâche...

Edouard Serfati - Alès

mardi 15 novembre 2011

Catastrophisme et création bancaire

Tous nos « spécialistes » en catastrophes économiques nous martèlent qu’il n’y a qu’une solution et une seule pour sortir de la crise : il faut sabrer dans les dépenses sociales, les services publics…etc. Bref faire payer les peuples et surtout ne pas toucher aux dogmes du néo-libéralisme pour ne pas effrayer les détenteurs de capitaux. L’un de ces principaux dogmes  désastreux pour les finances publiques : c’est l’abandon depuis des décennies du droit régalien de création monétaire au profit des banquiers.

Des économistes indépendants dont Maurice Allais (seul français prix Nobel d'Économie ) ont dénoncé les dangers de ce système non démocratique  et ont préconisé, en vain,  un retour à la création monétaire par la Banque Centrale.  "Donnez-moi le pouvoir de créer la monnaie et je me moque de qui fait les lois " : citation de Mayer Rothschild, fondateur au 18ème siècle de la dynastie bancaire. Il avait tout compris, très tôt. Lui !

                                                                                                 J  Varéa – St Hilaire

vendredi 4 novembre 2011

Leadership ou leader-pschitt !

Leadership ! Leadership ! Ce vieil anglicisme est à nouveau à la mode en ces temps de crise. On voit des " leaderships " partout. A commencer par notre Président qui, avec sa modestie habituelle, s'octroie ce qualificatif qu'il consent parfois à partager avec Merkel ou Obama. A défaut d'avoir un pays bien géré, on aurait un président " leadership ", c'est du moins ce que nous répète en boucle ses ministres un peu " fayots ". 

Les mauvaises langues font remarquer que notre " leadership " suprême a quand même une large part de responsabilité dans l'envolée de notre dette publique et dans la crise actuelle. Mais l'important c'est la communication. Comment transformer un président visiblement nerveux et agité en homme d'Etat énergique ? Le leadership ! Et tant pis, si la réalité nous renvoie plutôt l'image d'un " leader-pschitt " !   

                                                                              Yvon Astier - St Hilaire de Brethmas


mardi 1 novembre 2011

Le pouvoir d' Israël sur les USA

La terre compte 7 milliards d’individus, 20% vivent en Chine, 5% aux USA et seulement 1 pour 1000 en Israël.  Pourtant quand on voit l’attitude de certaines grandes puissances comme les USA , on peut se demander qui est le vassal de l’autre.  La récente affaire du vote à l’UNESCO, après bien d’autres, montre la puissance des lobbies néo-sionistes, notamment l’AIPAC, aux USA et le manque de courage politique d’Obama.

Les menaces immédiates de représailles de la part des USA et d’Israël qui récusent le vote majoritaire en faveur de l’accueil de la Palestine dans  l’Organisation des Nations Unies pour la Science, l’Education et la Culture ;  semble donner raison au général de Gaulle qui voyait en Israël : « un peuple sûr de lui et dominateur ». 
                               
                                                       Alejandro  Pelut  - 34120 Pézenas

Référendum grec


Sarkozy et la fameuse élite politico-médiatique sont scandalisés par l’initiative de Papandréou de soumettre à référendum  l’accord européen. Il est vrai qu’on a pris l’habitude,  notamment en France depuis 2005, de passer par-dessus la volonté populaire. Le dirigeant socialiste grec fait probablement le pari que son chantage à la peur sous le thème : « le plan ou le grand merdier » fonctionnera.

Ce n’est pas si sûr : les grecs,  bien affectés par une austérité inefficace y sont déjà dedans et il est probable qu’ils préfèreront sortir de l’euro en faisant au passage un bras d’honneur aux banquiers et autres agences de notation. Quel démocrate pourrait le leur reprocher ?
                                                                        Martial Dalton – St Christol

jeudi 27 octobre 2011

Zébulon ou Superman

Entre 2 sauts pré-électoraux à Alès ou à Carcassonne où il se fait applaudir par une escouade provinciale présélectionnée de militants de l’UMP ; Nicolas Sarkozy n’oublie pas, encore et toujours, de sauver le monde !  Zébulon ou Superman, on hésite devant tant d’énergie d’autant que ses groupies médiatiques en rajoutent dans le dithyrambique.

En réalité, Sarkozy et les autres dirigeants, ne cessent de replâtrer un système qui est et restera  structurellement en crise en raison de la primauté qu’il donne depuis 30 ans au capital et à la finance sur le travail et le social. Il faudrait revoir les fondamentaux à l’origine des « 30 piteuses » c'est-à-dire la répartition des richesses et donc s’attaquer à l’oligarchie. Très difficile à faire surtout pour N. Sarkozy : ce petit monde de privilégiés, c’est sa base électorale avec laquelle il a fêté sa victoire au Fouquet’s. 

                                                                                    J Varéa – St Hilaire de Brethmas

lundi 24 octobre 2011

ONU à résolutions variables


Presque personne ne pleurera la disparition du dictateur libyen qui a martyrisé son peuple pendant plus de 40 ans mais  fallait-il, pour en arriver là, outrepasser le mandat de l’ONU ? Normalement l’aviation occidentale avait mission de protéger les civils : en bombardant un convoi de voitures qui fuyaient Syrte, en tuant au hasard des militaires et des civils dont des enfants, on est très loin du mandat onusien.

Quant aux russes et aux chinois qui se sont abstenus au Conseil de Sécurité pour laisser faire notamment les anglais et les français, ils ont été bernés une fois mais ne le seront pas deux. D’autant que, si pour la Libye le camp occidental a été au-delà du mandat de l’ONU, dans le cas d’Israël qui ne respecte aucune de ses résolutions, la passivité coupable des USA, de la France..etc  reste la règle permanente.

                                                                                                Martial Dalton – St Christol
 

mercredi 19 octobre 2011

Toujours la même rhétorique anxiogène

Notre Président, obsédé par sa réélection en 2012, multiplie les déplacements électoraux et dicte à ses troupes de fidèles leur conduite médiatique. Effet perroquet immédiat, MM Cope, Barouin, Bertrand et une multitude de seconds couteaux de l'UMP viennent nous annoncer des temps apocalyptiques si la gauche gagne en 2012 même avec le social-libéral  Hollande. Rien de nouveau : pour gagner la droite doit toujours affoler l'électeur par une rhétorique simpliste très angoissante.

Dans l'histoire, on a eu droit :  aux cocos aux couteaux aiguisés entre les dents pour égorger les bourgeois ou les curés, aux chars russes aux portes de Paris…etc. Aujourd'hui, en fer de lance de ces discours financiers anxiogènes, l'omniprésent M. Copé, oublie d'évoquer la super niche fiscale (exonération des plus-values de cession de titres de participation) qu'il a mise en œuvre avec M. Sarkozy  et qui a déjà coûté des dizaines de milliards d'euros aux finances de l'Etat.  Un super cadeau pour les gros actionnaires de Danone, Suez et Cie qui doivent bénir les 2 avocats d'affaires que sont MM Cope et Sarkozy.
                                                                                               
    J  Varéa - Alès