lundi 11 avril 2016

Mauvais sketchs

Nos hommes politiques sollicitent nos suffrages et des mandats de plus en plus élevés en se présentant comme des personnes hyper responsables. Plus responsables qu’eux pour présider à nos destinées… ce n’est pas possible. Et puis, dès qu’ils sont directement impliqués dans une ou plusieurs affaires louches voire carrément délictueuses, malgré la masse des éléments à charge, le discours change.

On a droit à des sketchs coluchiens avec des éléments de langage puérils et victimaires : «cette affaire ne me concerne pas», «j’ignore à quoi vous faites allusion», « je ne sais pas, j’étais pas là au début«tout ça a été fait à mon insu»,  «c’est de l’acharnement judiciaire de la part de mes adversaires» … Bref, c’est la débandade, plus personne n’assume sa responsabilité, on essaie de refiler le mistigri à d’anciens copains ou complices et s’il y a quelques lampistes de service pour porter le chapeau… c’est idéal.

                                                                                                                      J  Varéa – St Hilaire

Mauvais sketchs

Nos hommes politiques sollicitent nos suffrages et des mandats de plus en plus élevés en se présentant comme des personnes hyper responsables. Plus responsables qu’eux pour présider à nos destinées… ce n’est pas possible. Et puis, dès qu’ils sont directement impliqués dans une ou plusieurs affaires louches voire carrément délictueuses, malgré la masse des éléments à charge, le discours change. 

On a droit à des sketchs coluchiens avec des éléments de langage puérils et  victimaires : « cette affaire ne me concerne pas », «  j’ignore à quoi vous faites allusion » , «  je ne sais pas, j’étais pas là au début »,  «  tout ça a été fait à mon insu » ,  « c’est de l’acharnement judiciaire de la part de mes adversaires » …. Bref,  c’est la débandade, plus personne n’assume sa responsabilité, on essaie de refiler le mistigri à d’anciens copains ou complices et s’il y a quelques lampistes de service pour porter le chapeau… c’est idéal.

                                                                                                                      J  Varéa – St Hilaire

Vers la légalisation du dumping social ?

Face à la grogne des salariés, des lycéens et des étudiants, le gouvernement soi-disant de gauche, recule sur des points marginaux de sa loi sur la réforme du code du travail. Il préserve l’essentiel c'est-à-dire la remise en cause des normes sociales élémentaires au nom de la flexibilité. Pour complaire une fois de plus au Medef, ce gouvernement veut, en effet, inverser la hiérarchie des normes c’est dire aller vers un dépérissement de la loi générale au profit d’accords privés « librement consentis » dans l’entreprise entre un patron  tout puissant et des salariés fragilisés. 

En gros, c’est instaurer progressivement le concept légal de dumping social sans la délocalisation. Le dominicain Lacordaire, précurseur de la démocratie chrétienne, écrivait au milieu du 19 siècle : «  Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit. ».
Nos socialistes désormais « macronisés » feraient bien de s’en souvenir un peu.

                                                                       J  Varéa – St Hilaire