jeudi 2 juillet 2015

Grèce et mondialisation de la dette

Depuis  5 ou 6 ans, les politiques sévères d’austérité subies par le peuple grec, visant à réduire son endettement, ont eu l’effet inverse en cassant sa croissance. La dette publique grecque a bondi de 110% du PIB à plus de 170% malgré une baisse de 25% des dépenses publiques et la paupérisation de sa population. La dette est un prétexte politicien. En effet,  si on regarde le niveau de la dette publique par pays, on constate que les USA et le Japon ( champion de la dette = 260% du PIB) ont un endettement colossal (la moitié de la dette mondiale à eux deux) ; la France, l’Italie, le Royaume Uni et même la « vertueuse » Allemagne ont franchi le seuil des 2000 milliards d’euros de dettes et souvent plus de 100% du PIB. 

Tous ont largement dépassé le plafond théorique des 60%, leur dette/habitant n’a rien à envier à celle de la Grèce. En réalité aucun de ces pays ne remboursera sa dette, ni la Grèce, ni les autres… Finalement ces dettes, souvent illégitimes, servent, via les intérêts,  une rente perpétuelle aux créanciers, à l’origine des spéculateurs, au détriment des peuples!

                                                                                J  Varéa – St Hilaire