vendredi 20 septembre 2013

Sénat

Inconscient du discrédit de leur institution dans la population, les sénateurs  en rajoutent une couche en rejetant, en première lecture, la loi limitant le cumul des mandats nationaux et locaux. En fait, la meilleure façon d’éviter d’avoir des sénateurs cumulards c’est de supprimer le Sénat. De Gaulle voulait déjà le faire en 1969. 

Si aujourd’hui, un référendum était organisé sur cette unique question, il est probable que plus de 80% des français voteraient pour sa liquidation. Avec l’indécence de ce dernier vote corporatiste, ces cumulards qui pantouflent au Sénat ont achevé de persuader les derniers hésitants sur l’utilité à se débarrasser dare-dare de cette assemblée de coûteux politiciens retraités. L’état ferait de substantielles économies : ce qui n’est pas négligeable en cette période difficile pour les gens ordinaires. 

                                                                                                           Martial Dalton – St Christol

vendredi 6 septembre 2013

Relativité dictatoriale

C’est évident,  Bachar al-Assad tout comme son père est un dictateur. Personne ne le conteste. Il l’est en 2013 comme il l’était en 2008. Et pourtant, c’est ce dictateur  que le trio Sarkozy-Fillon-Kouchner a reçu comme invité d’honneur à la tribune des Champs Elysées, le 14 juillet 2008. Il avait d’ailleurs comme voisin, un autre « grand  démocrate » l’égyptien Hosni Moubarak.

A un an près , ils lisaient tous la lettre de Guy Môquet ! Lorsque l’UMP fera son droit d’inventaire, il ne faudra pas oublier ces copinages avec les pires dictateurs dont Kadhafi, reçu lui aussi en grandes pompes par son ami d’alors, Nicolas Sarkozy.
                                                                                    
                                                                                                      Edouard Serfati - Alès

Déception à gauche


Hollande déçoit : c’est indéniable ! Mais, au fond,  il déçoit qui ? Pas vraiment le MEDEF ni ses alliés à droite qui contestent par principe. Si on compare sa politique et ses promesses, il déçoit surtout le fameux peuple,  plus ou moins imaginaire, de gauche. Son incapacité à faire même de réelles réformes basiques, appelées par la majorité des citoyens, sur la moralisation politique et financière, le conduit en gros à faire du Sarkozy « light ». 

Certains socialistes disent en guise d’excuses que « vu le contexte, c’est moins pire »  mais ils oublient qu’il n’a pas été élu pour faire du « moins pire ». Et forcément, lui et son parti vont le payer chèrement aux prochaines élections où la droite gagnera, non par adhésion, mais par défaut grâce l’abstention massive des gens de gauche. Pas besoin de faire appel à Elisabeth Tessier pour le prédire.

                                                                                                           Gerard Lebreton - Narbonne

Snowden-Obama-Poutine

Le gentil démocrate Obama refuse de rencontrer le méchant autocrate Poutine. A première vue , on pourrait se réjouir que le Président charismatique des USA boycotte un dirigeant qui musèle et emprisonne son opposition interne. Sauf que le motif choisi par Obama et son administration n'est pas le " bon ", au contraire, il en dit long sur la permanence des pratiques liberticides des USA. 

En donnant l'asile temporaire à Edward Snowden , un courageux bienfaiteur de l'humanité qui a dénoncé l'espionnage mondialisé des personnes publiques et privées par la NSA , la CIA etc…Poutine a presque réussi à se rendre sympathique. A l'inverse Obama a montré que sur le fond, il était finalement assez proche  de son prédécesseur, le calamiteux néo-conservateur Bush. Quant à la France, après avoir montré une grande colère de façade pendant 24h contre l'espionnite aiguë, soviétisée des USA, le tandem Valls-Hollande a refusé même le survol du territoire à Snowden. Pitoyable !

                                                                                                                   J Varéa - Alès