mercredi 7 octobre 2015

Violence sociale

Quand les plans sociaux se profilent, les salariés sont légitimement en colère mais il faudrait qu’ils aient le ressentiment très silencieux, qu’ils subissent sans rien dire. Là, ils auraient droit, dans les médias, à  une brève peut être teintée de compassion. Par contre, s’il y a des débordements, des heurts, des bousculades  c’est un grand scandale, c’est une honte. On assiste alors à un déchainement politico-médiatique  contre ces travailleurs « barbares, voyous » pas loin d’être assimilés à des terroristes.

On finit par oublier les  raisons de la colère. Pourtant, la pire des actions violentes s’accomplit loin des caméras.  Elle est l’œuvre de DRH grassement primés, qui au nom de la rentabilité et du profit, font s’abattre la violence sociale sur des salariés impuissants. Que sont des milliers de licenciements sinon des milliers de situations ultra violentes pour les familles, les parents et les enfants concernés ? Jean Jaurès l’avait bien compris, Valls et Hollande…. visiblement : Non ! 

                                                                                         J Varéa- St Hilaire