vendredi 30 mai 2014

Montée des périls

Depuis des décennies, les europhiles béats nous serinent un discours merveilleux sur les bienfaits de l'intégration européenne. Le vécu des citoyens contredit cette propagande idyllique. Pire, cette Europe qui devait nous garantir la paix est en train de stimuler une inexorable montée des périls c'est-à-dire des nationalismes xénophobes voire racistes. C'est à l'évidence un grave échec et pourtant certains, comme le PS et l'UMP en France, nous proposent de poursuivre dans cette voie suicidaire. 

Dans le, film comique " La Chèvre " on voit le héros Pignon, joué par Pierre Richard, pris dans les sables mouvants, s'enfoncer lentement. Son compagnon Campana, joué par Depardieu, lui dit " Vous ne faites rien ". Pignon : " si je bouge , je m'enfonce, encore plus vite ". L'Europe libérale et technocratique s'apparente à cette nasse " pignonesque ". Faut vite s'en arracher avant d'étouffer.  

                                                                                           J  Varéa - St Hilaire

mercredi 28 mai 2014

Mme Taubira et la Marseillaise

Cible privilégiée de la droite et du FN , Mme Taubira est sommée de chanter à tue tête la Marseillaise ou de démissionner. Certains ultras seraient même prêts à la mettre en prison et lui faire manger des bananes. Dans les années 30, les mouvements nationalistes, les ligues prétendaient regrouper les " vrais " français par opposition à tous ces " métèques ". 

La plupart de ces " bons français " qui chantaient haut et fort la Marseillaise, encore en 1939, sont devenus pétainistes et ont servi la Collaboration, à partir de juillet 1940, pendant que les mauvais français, souvent issus de l'immigration, garnissaient les rangs de la Résistance. On devrait se souvenir un peu de l'histoire de France avant d'instrumentaliser son hymne national comme le font JF Copé et Mme Le Pen. 
                             
                                                                            Edouard Serfati - Alès

mardi 27 mai 2014

Vacuité du discours présidentiel

Vu la vacuité de son discours télévisé au lendemain de la raclée électorale des partis dits de gouvernement, le président Hollande aurait mieux fait de s’abstenir. Il n’avait rien à dire et il nous a infligé un sous sketch de Raymond Devos qui lui savait exploiter avec talent ce thème du « parler pour ne rien dire ». Echantillon de R. Devos : « S’il n’a rien à dire … il ferait mieux de se taire ! » Évidemment ! Mais c’est trop facile ! Vous voudriez que je fasse comme tous ceux qui n’ont rien à dire et qui le gardent pour eux ? Eh bien non ! Mesdames et messieurs, moi, quand je n’ai rien à dire, je veux qu’on le sache ! Je veux en faire profiter les autres !  M. Hollande la prochaine fois : évitez de nous en faire profiter. Merci d’avance.
                     
                                                                                              J Varéa – St Hilaire