samedi 29 septembre 2012

Contorsionniste

Depuis qu’il a rejoint le sérail du parlement européen, José Bové a plus que tourné sa veste contestataire. Lors de la campagne référendaire de 2005, il était en pointe contre le traité européen et donc rangé dans le camp des « froussards, xénophobes, bolchevicks... » par son nouvel ami Cohn Bendit. Aujourd’hui , Bové se rallie au traité Merkozy en trouvant normal le non recours au référendum, en disant l’inverse de 2005. Ce n’est plus un grand-écart : c’est du contorsionnisme. 

Cohn Bendit reste lui sur sa logique libérale finalement toujours très proche de la droite et du patronat. Il ne s’en distingue que par son allure, son bagout et ses tendances libertaires en matière de mœurs. L’Europe sociale n’a jamais été sa priorité. Il ne dérange pas le système sinon il n’aurait pas un accès illimité aux médias.  Triste constat politicien.

                                                                                                                                 Edouard Serfati

lundi 10 septembre 2012

Purge et saignée

Nul, sauf peut être M Coppé , ne peut nier que François Hollande a hérité d’une très mauvaise situation financière . Pour les politiciens amnésiques, il faut rappeler que sous le quinquennat de Sarkozy, grâce notamment aux cadeaux fiscaux,  l’endettement de la France a progressé de 600 milliards d’euros en passant de 1200 à près de 1800 milliards. 
 
Une augmentation  record en Europe! Hollande aurait pu profiter de cette situation économique dégradée pour - à l’image de Roosevelt en 1932 – proposer des solutions radicales en matière économique, sociale, fiscale et bancaire au lieu de cela, il se laisse aller  à l’austérité qui satisfera tous les économistes orthodoxes qui ont pignon dans les médias. Du temps de Molière, quelle que soit la maladie, les docteurs de l’époque n’envisageaient comme seul remède possible que le clystère, la purge et la saignée. En général, cette supposée « panacée » finissait par tuer la maladie….. mais aussi le malade. 
 
                                                                       Edouard Serfati - Alès

lundi 3 septembre 2012

Emploi d'avenir : conférencier présidentiel

Si on en croit le Canard Enchainé, Nicolas Sarkozy aurait réussi à faire ce qu’il disait aux journalistes depuis des années à savoir : « Quand je ne serai plus Président, je ferai du fric comme Clinton ..etc qui se fait payer 150.000€  par conférence ».  La banque Morgan Stanley lui proposerait 250.000€ pour 45 minutes soit plus de 5500 euros la minute!

C’est à dire un SMIC toutes les 12 secondes ! Chaque fois qu’il dira :  « vous  voulez savoir pourquoi le monde va mal etc… ? Et bien , je vais vous le dire » ; en gros , pour peu qu’il marque un temps d’arrêt entre les 2 phrases en regardant son auditoire , il empochera 2 SMIC. Clinton, Blair, Schroeder…tous ses ex dirigeants qui ne négligent pas de s’enrichir en faisant jouer leurs carnets d’adresse, sont distancés. En attendant, pas besoin de conférence pour savoir pourquoi le monde va si mal. Cet exemple suffit.
                                                                                  Martial Dalton – St Christol