Quand, il y a 25 ans, Georges Marchais, secrétaire général du PCF,
préconisait de produire et d'acheter français pour contrer la dérive
libérale de la mondialisation, il se faisait traiter de tous les noms.
Ringard, passéiste, chauvin, voire attardé mental par certains
"modernes", chantres de la mondialisation ouverte et heureuse.
Aujourd'hui le constat est déplorable : le dumping social international qui confine au quasi esclavage de jeunes travailleurs en Chine et ailleurs, montre que finalement l'affreux "Jojo" était en avance sur son temps. Tout le monde le copie un quart de siècle plus tard...trop tard ! En outre, dans le match entre Cohn Bendit , champion du libéralisme à tout va et Marchais, en fin de compte l'histoire a donné raison au second. Le premier amuse toujours la galerie médiatique sans présenter le moindre danger pour le système.
Edouard Serfati - Alès
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