Sarkozy en ricanant un peu avec Merkel, en conférence du G20, sur
les capacités de Berlusconi, a fait diversion et a aidé les marchés
financiers à se débarrasser du scandaleux milliardaire italien. Pour
autant, Sarkozy ne devrait pas se réjouir trop vite car le bilan de
"bouffon" Berlusconi en matière de dégradation des finances publiques
est moins mauvais que son bilan depuis 2007.
Les chiffres sont têtus :
la dette publique française a progressé nettement plus vite que celle de
l'Italie entre 2007 et 2011. L'Italie partait simplement de plus
haut. Alors le discours du capitaine Nicolas qui tient bien la barre du
navire France par gros temps de crise ne tient pas puisque même
Berlusconi entre 2 parties de bunga-bunga a été moins mauvais. Une
vérité qui fâche...
Edouard Serfati - Alès
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire