jeudi 24 novembre 2011

Pauvre Eva

A l'évidence la trop honnête Eva Joly ne possède pas tous les codes politicards et les bons relais dans les médias. Et en plus, elle croît à ce qu'elle dit. Un comble ! Ce qui lui vaut une volée de bois forcément verts, de la part du microcosme des commentateurs patentés ou de " ses amis écolos " au premier rang desquels on trouve l'inévitable coqueluche médiatique : Daniel Cohn Bendit. 

C'est amusant quand on connaît les dérives langagières de ce chantre du libéralisme-libertaire. Ainsi lors de la campagne référendaire de 2005 qu'il a faite aux cotés de Giscard d'Estaing, Sarkozy ..etc, il n'avait pas hésité à traiter de " froussards, xénophobes, bolchevicks ". etc, tous les opposants, y compris Bové ou Mélenchon, à cette Europe de la finance déjà bien malade. Lui fait partie du sérail, il peut tout se permettre mais pas la pauvre Eva qui leur fait si peur avec sa notion de politique exemplaire! 

                                J Varéa - St Hilaire

Vibrionnant et changeant

Nicolas Sarkozy serait, selon ses groupies, un capitaine courageux qui tient bon le cap dans la tempête. Les faits démentent cette analyse dithyrambique. Sur la police de proximité, l’encadrement militaire des délinquants, la retraite à 60 ans, la dette publique et maintenant le vote des étrangers, il n’a cessé de changer de discours.

Finalement, à l’extérieur Sarkozy vibrionne dans le sillage d’Angela Merkel et à l’intérieur dans celui de Marine Le Pen.

A propos de sa dernière volte-face sur le vote des étrangers, il ferait mieux de supprimer le droit de vote à tous ces riches nationaux, exilés fiscaux en Suisse ou dans un autre paradis fiscal. Pour le coup, il ferait l'unanimité dans l'opinion. Le problème c’est que  la plupart  de ces gens là, sportifs ou pas, sont ses amis politiques.  

            Martial Dalton - St Christol

vendredi 18 novembre 2011

La marque de fabrique de M. Copé

Pourquoi s'interroger sur la marque de fabrique de M. Copé, le nouveau patron de l'UMP (cf ML du 23) ? Ses actes politiques sont suffisamment clairs. La coûteuse et discrète niche fiscale qui exonère les plus-values de cessions de titres de participation : c'est lui ! La taxation des indemnités des accidentés du travail au nom de la rigueur : c'est lui aussi ! La tentative de suppression des sanctions contre les parlementaires fraudeurs : c'est encore lui !

Copé est le prototype du politicien lié au monde des affaires : son ex ami Martin Hirsch l'a bien montré dans un livre dénonçant les conflits d'intérêts. Père Noël pour les riches et plutôt père fouettard pour les pauvres : le comportement de M. Copé frise la caricature berlusconienne, frasques sexuelles en moins.

   J Varéa (30560- St Hilaire)

Le tiercé gagnant de Goldman Sachs

Avec les nominations de Papadémos en Grèce, Draghi à la Banque Centrale Européenne et de Monti en Italie : on assiste au triomphe caricatural des marchés et singulièrement de la sulfureuse Banque Goldman Sachs qui a réussi à placer 3 de ses pions importants aux commandes de la zone euro. Ces  3 politiques, purs produits de la haute finance des USA, ont occupé des responsabilités au sein de cette banque qui est au cœur de la « prédation financière mondiale ». 

Quant à Papadémos, l’homme providentiel qui doit redresser la situation en Grèce c’est lui qui gouvernait la Banque Centrale de son pays quand la Grèce s’est qualifiée pour l’euro grâce aux comptes bidouillés par Goldman Sachs.  On cherche vainement une once de morale dans ce système.

                                                                                                J  Varéa – St Hilaire

Cléricalismes et laïcité

Au 19ème siècle, l’ardent républicain Léon Gambetta disait à juste titre : « Le cléricalisme voilà l’ennemi ». Aujourd’hui avec la montée d’intégrismes concurrents, il faudrait juste mettre sa phrase au pluriel.  A propos de l’islam, certains intellectuels musulmans modérés nous disent qu’il est compatible avec la démocratie et la laïcité mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’en prend pas le chemin. Tout au contraire, avec la primauté de la charia, cette loi islamiste moyenâgeuse inscrite dans certaines constitutions, on assiste à un retour à des pratiques que ne renieraient pas les pires inquisiteurs chrétiens.

Selon la phrase, prêtée à tort, à Malraux : « le 21ème siècle sera religieux ou ne sera pas ». Si on veut vivre dans un monde de tolérance, toute religion doit être maintenue dans la sphère strictement privée et la réalité pour notre 21ème siècle, et peut être les suivants, c’est « qu’ils seront laïques ou ne seront pas ».

J V - Alès

Entre Batman et Caliméro

Quand il s’éloigne du texte de son scribe favori, Henri Guaino, Nicolas Sarkozy se laisse aller à son tempérament naturel et à sa rhétorique auto-glorificatrice.  On a droit à son exercice préféré d’autosatisfaction où il se présente, en permanence, en sauveur suprême. C’est  son coté héros de BD, un peu  puéril, à la Batman ou Superman qui agace ou amuse. Mais, en plus pour enfoncer le clou et bien montrer aux français la chance qu’ils ont d’avoir un chef d’Etat de sa valeur ; il se plaint régulièrement de l’action de ses prédécesseurs ou de ses concurrents potentiels. Là , c’est aussi son côté Caliméro qui transparait.  

Edouard Serfati - Alès

Nucléaire : le mauvais procès

Quelques chiffres démontrent que les cris d’orfraie du tandem Sarkozy-Copé sur l’air de « Touche pas à mon nucléaire » relèvent de la petite stratégie politicienne. Aujourd’hui, la France est le pays le plus nucléarisé au monde : 78% de son électricité est d’origine nucléaire contre 20% pour les USA et 2% pour la Chine. Les pays qui la suivent (de très loin) dans ce palmarès sont d’après les statistiques de 2010 : la Belgique avec 51%, l’Ukraine 49% (malgré Tchernobyl), la Suède 37%, la Corée du Sud 35%, le Japon 29% (avant Fukushima) et l’Allemagne 26%.

L’Allemagne, la Belgique et quelques autres pays ont  décidé de sortir du nucléaire. Si la gauche gagne en 2012, elle compte ramener sa dépendance électrique au nucléaire à 50% en 2025 ! A cette échéance, elle sera donc toujours championne du monde nucléarisé. Pas de quoi traiter de fous et d’irresponsables, Hollande, Joly et Cie sauf peut être pour la faiblesse du rythme de sortie du presque tout nucléaire.

J V Alès

Berlusconi moins mauvais que Sarkozy !

Sarkozy en ricanant un peu avec Merkel, en conférence du G20, sur les capacités de Berlusconi, a fait diversion et a aidé les marchés financiers à se débarrasser du scandaleux milliardaire italien. Pour autant, Sarkozy ne devrait pas se réjouir trop vite car le bilan de "bouffon" Berlusconi en matière de dégradation des finances publiques est moins mauvais que son bilan depuis 2007. 

Les chiffres sont têtus : la dette publique française a progressé nettement plus vite que celle de l'Italie entre 2007 et 2011. L'Italie partait simplement de plus haut. Alors le discours du capitaine Nicolas qui tient bien la barre du navire France par gros temps de crise ne tient pas puisque même Berlusconi entre 2 parties de bunga-bunga a été moins mauvais.  Une vérité qui fâche...

Edouard Serfati - Alès

mardi 15 novembre 2011

Catastrophisme et création bancaire

Tous nos « spécialistes » en catastrophes économiques nous martèlent qu’il n’y a qu’une solution et une seule pour sortir de la crise : il faut sabrer dans les dépenses sociales, les services publics…etc. Bref faire payer les peuples et surtout ne pas toucher aux dogmes du néo-libéralisme pour ne pas effrayer les détenteurs de capitaux. L’un de ces principaux dogmes  désastreux pour les finances publiques : c’est l’abandon depuis des décennies du droit régalien de création monétaire au profit des banquiers.

Des économistes indépendants dont Maurice Allais (seul français prix Nobel d'Économie ) ont dénoncé les dangers de ce système non démocratique  et ont préconisé, en vain,  un retour à la création monétaire par la Banque Centrale.  "Donnez-moi le pouvoir de créer la monnaie et je me moque de qui fait les lois " : citation de Mayer Rothschild, fondateur au 18ème siècle de la dynastie bancaire. Il avait tout compris, très tôt. Lui !

                                                                                                 J  Varéa – St Hilaire

vendredi 4 novembre 2011

Leadership ou leader-pschitt !

Leadership ! Leadership ! Ce vieil anglicisme est à nouveau à la mode en ces temps de crise. On voit des " leaderships " partout. A commencer par notre Président qui, avec sa modestie habituelle, s'octroie ce qualificatif qu'il consent parfois à partager avec Merkel ou Obama. A défaut d'avoir un pays bien géré, on aurait un président " leadership ", c'est du moins ce que nous répète en boucle ses ministres un peu " fayots ". 

Les mauvaises langues font remarquer que notre " leadership " suprême a quand même une large part de responsabilité dans l'envolée de notre dette publique et dans la crise actuelle. Mais l'important c'est la communication. Comment transformer un président visiblement nerveux et agité en homme d'Etat énergique ? Le leadership ! Et tant pis, si la réalité nous renvoie plutôt l'image d'un " leader-pschitt " !   

                                                                              Yvon Astier - St Hilaire de Brethmas


mardi 1 novembre 2011

Le pouvoir d' Israël sur les USA

La terre compte 7 milliards d’individus, 20% vivent en Chine, 5% aux USA et seulement 1 pour 1000 en Israël.  Pourtant quand on voit l’attitude de certaines grandes puissances comme les USA , on peut se demander qui est le vassal de l’autre.  La récente affaire du vote à l’UNESCO, après bien d’autres, montre la puissance des lobbies néo-sionistes, notamment l’AIPAC, aux USA et le manque de courage politique d’Obama.

Les menaces immédiates de représailles de la part des USA et d’Israël qui récusent le vote majoritaire en faveur de l’accueil de la Palestine dans  l’Organisation des Nations Unies pour la Science, l’Education et la Culture ;  semble donner raison au général de Gaulle qui voyait en Israël : « un peuple sûr de lui et dominateur ». 
                               
                                                       Alejandro  Pelut  - 34120 Pézenas

Référendum grec


Sarkozy et la fameuse élite politico-médiatique sont scandalisés par l’initiative de Papandréou de soumettre à référendum  l’accord européen. Il est vrai qu’on a pris l’habitude,  notamment en France depuis 2005, de passer par-dessus la volonté populaire. Le dirigeant socialiste grec fait probablement le pari que son chantage à la peur sous le thème : « le plan ou le grand merdier » fonctionnera.

Ce n’est pas si sûr : les grecs,  bien affectés par une austérité inefficace y sont déjà dedans et il est probable qu’ils préfèreront sortir de l’euro en faisant au passage un bras d’honneur aux banquiers et autres agences de notation. Quel démocrate pourrait le leur reprocher ?
                                                                        Martial Dalton – St Christol