samedi 29 décembre 2012

Taxation des riches

Les ravages de l’idéologie libérale dans l’économie réelle mais aussi dans les consciences sont tels qu’une partie de la population en arrive à  plaindre ces « pauvres » gros riches  trop imposés. Tous oublient que pendant près de cinquante ans, des années 30 jusqu’en 1980, aux USA , pays phare du capitalisme,   le taux supérieur d’imposition sur les revenus ne descendit jamais au-dessous de 70 %, et il fut en moyenne de plus de 80 %. Idem pour la France, et la plupart des pays développés, ce qui n’a pas empêché des taux de croissance économique de l’ordre de 4 % à 5 % par an tout au long de cette période (les trente glorieuses).  

C’est le triomphe idéologique des ultras libéraux, relayés politiquement par  Reagan, Bush aux USA, Thatcher au Royaume Uni qui a cassé l’impôt sur la rapacité et accentué les inégalités.  Cette politique orientée vers les très riches est en grande partie responsable  des décennies « piteuses » ; dommage que les vieux politiciens du  Conseil Constitutionnel ne s’en souviennent plus.  

                                                                                                                         Edouard Serfati - Alès

samedi 1 décembre 2012

Florange après Gandrange

A l’entrée de l’aciérie en ruine de Gandrange, il y a une stèle , "en hommage" aux promesses non tenues du président de la République , le lendemain de son mariage avec Carla Bruni : "Ici reposent les promesses de Nicolas Sarkozy faites le 4 février 2008 : Avec ou sans Mittal, l'Etat investira dans Gandrange'" peut-on y lire. Un an après l’aciérie fermée. Un triste présage pour les sidérurgistes de Florange qui voit le même scénario se reproduire, avec à l’arrivée une double trahison celle de Mitall et celle du gouvernement ( UMP hier, PS aujourd’hui).

La solution de nationalisation, préconisée par Montebourg, soutenue par les syndicats, était la meilleure pour pérenniser la totalité de ce site industriel. Elle était d’ailleurs approuvée par une large partie de l’opinion et du champ politique (de Dupont-Aignan à Mélenchon).  Question accessoire : Montebourg va-t-il continuer longtemps à accepter les claques de ses « amis » socio-libéraux du gouvernement, au  risque de passer pour un petit matamore en culottes courtes.

                                                                                                        Edouard Serfati - Alès