lundi 18 janvier 2016

La coûteuse Mme Lagarde

Icône de la finance, parée de toutes les compétences, Mme Lagarde, ex ministre du budget, directrice du FMI, aura finalement coûté très cher à l’Etat français, comme Giscard en son temps avec son fameux emprunt. Déjà très impliquée dans l’arbitrage scandaleux au profit  de Bernard Tapie, Mme Lagarde est aussi dans le coup pour la ristourne fiscale de 2,2 milliards d’euros à la Société Générale qui a pu ainsi verser des dividendes à ses actionnaires. C’est plus que le coût du « super plan » pour l’emploi de F. Hollande ! A sa décharge, elle a fait tout cela, sous la houlette de Nicolas Sarkozy à qui elle voue une admiration sans limite. 

En effet, lors d’une perquisition réalisée dans le cadre de l’affaire Tapie, les enquêteurs sont tombés sur une lettre d’allégeance surréaliste dans laquelle Mme Lagarde écrivait à son grand guide suprême : «  Utilise-moi pendant le temps qui te convient et convient à ton action et à ton casting.  Si tu m'utilises, j'ai besoin de toi comme guide et comme soutien : sans guide, je risque d'être inefficace, sans soutien je risque d'être peu crédible. Avec mon immense admiration … ». Une adoration que les contribuables français ont payé cher. Curieusement, tous les commentateurs médiatiques, spécialistes des économies sur les prestations sociales, sur les dépenses à destination des plus pauvres sont muets sur le sujet.   

                                                                                   J Varéa – St Hilaire 

Société Générale : la méthode Virenque

Après celles de la commandante de la brigade financière, les déclarations de la vice procureur en charge de l’affaire Kerviel, confirment enfin l’évidence, à savoir que la Société Générale était au courant des pratiques de son trader vedette. Jérome Kerviel était supervisé par des responsables et  il avait même été félicité quelques semaines avant le scandale pour les 1,4 milliards d’euros qu’il avait fait gagner à la Société Générale en 2007 !

Depuis la découverte officielle des méthodes Kerviel, au risque de paraître pour des néophytes de la finance, la direction de la Société Générale copie la défense amusante de Richard Virenque au moment de l’affaire Festina, et prétend que son trader, bouc-émissaire bien commode, aurait agi « à l’insu de son plein gré ».  

                                                                       Edouard Serfati – Alès