jeudi 31 octobre 2013

Echantillon du bêtisier de Maastricht

Vingt ans déjà depuis le référendum sur le traité de Maastricht qui devait selon ses thuriféraires nous apportait une prospérité sans pareille et sans fin.  Avec le recul , il est amusant de relire les propos de ces grands "visionnaires" lors de la campagne référendaire . «Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir: la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité,  la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité...etc » (Michel Rocard) « Si le Traité était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing). « Le traité d’union européenne se traduira par plus de croissance, plus d’emplois, plus de solidarité. » (Michel Sapin). «L’Europe, ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine Aubry). « Avec Maastricht, on rira beaucoup plus. » (Bernard Kouchner). Etc…

Finalement celui qui a eu raison parmi les partisans du Oui à Maastricht c’est le libéral Alain Madelin : « Le traité de Maastricht agit comme une assurance-vie contre le retour à l’expérience socialiste.. ». Ce n’est pas F. Hollande qui le démentira.

                                                                                                            J Varéa – St Hilaire

vendredi 11 octobre 2013

Questions

Plutôt que de se poser la question de savoir si  le Front National est d’extrême-droite, les responsables politiques  devraient se demander pourquoi  les électeurs se refugient , soit dans l’abstention, soit dans ce vote d’écœurement ? L’histoire ne se répèterait pas , selon Marx, mais elle bégaie dangereusement et les mêmes crises produisent les mêmes effets.  Aujourd’hui, l’Europe  c’est de plus en plus l’Europe des licenciements et du chômage de masse. 

D’après l’agence de statistiques Eurostat, près de 120 millions de personnes étaient « menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale » en 2011, soit près du quart de la population de l’Union européenne ! Dans ces conditions, rien d’étonnant que les préjugés nationalistes, la xénophobie et le racisme  se renforcent sur ce terreau de misère. Les démagogues d’extrême droite ont un boulevard électoral, d’autant plus large qu’ils bénéficient du discrédit et de l’impuissance des partis traditionnels (UMP et PS en France) qui se succèdent au pouvoir, pour imposer  les mêmes plans suicidaires d’austérité.

                                                                                                     J  Varéa – St Hilaire