Cette apostrophe de Gambetta en 1877, à une époque où l'Eglise, alliée aux monarchistes conservateurs, essayait d'imposer, à nouveau, son ordre moral, reste toujours d'actualité. Il a fallu la loi sur la laïcité de 1905 pour renvoyer finalement l'Eglise à sa doctrine, en rendant à César c'est-à-dire à l'Etat républicain ce qui lui revenait de droit démocratique.
La montée de l'Islam qui ne sépare pas le temporel du spirituel, au point d'avoir pour objectif, ici ou là, de privilégier sa loi dite coranique à la place de la loi républicaine, a relancé les autres prétentions communautaristes religieuses à régenter la vie en société. Si on n'y prend garde, la république française laïque, une et indivisible, risque d'être menacée d'éclatement par des " tea parties " religieux (évangélistes, cathos extrémistes, islamistes..) particulièrement " allumés " et réactionnaires. Pour maintenir la cohésion sociale nationale, outre une meilleure répartition des richesses, il faut plus que jamais de la " laïcité, encore de la laïcité, toujours de la laïcité ".
J Varéa (St Hilaire)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire