A l’entrée de l’aciérie en ruine de Gandrange, il y a une stèle , "en hommage" aux promesses non tenues du président de la République , le lendemain de son mariage avec Carla Bruni : "Ici reposent les promesses de Nicolas Sarkozy faites le 4 février 2008 : Avec ou sans Mittal, l'Etat investira dans Gandrange'" peut-on y lire. Un an après l’aciérie fermée. Un triste présage pour les sidérurgistes de Florange qui voit le même scénario se reproduire, avec à l’arrivée une double trahison celle de Mitall et celle du gouvernement ( UMP hier, PS aujourd’hui).
La solution de nationalisation, préconisée par Montebourg, soutenue par les syndicats, était la meilleure pour pérenniser la totalité de ce site industriel. Elle était d’ailleurs approuvée par une large partie de l’opinion et du champ politique (de Dupont-Aignan à Mélenchon). Question accessoire : Montebourg va-t-il continuer longtemps à accepter les claques de ses « amis » socio-libéraux du gouvernement, au risque de passer pour un petit matamore en culottes courtes.
Edouard Serfati - Alès
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