Depuis qu’il a rejoint le sérail du parlement européen, José Bové a plus que tourné sa veste contestataire. Lors de la campagne référendaire de 2005, il était en pointe contre le traité européen et donc rangé dans le camp des « froussards, xénophobes, bolchevicks... » par son nouvel ami Cohn Bendit. Aujourd’hui , Bové se rallie au traité Merkozy en trouvant normal le non recours au référendum, en disant l’inverse de 2005. Ce n’est plus un grand-écart : c’est du contorsionnisme.
Cohn Bendit reste lui sur sa logique libérale finalement toujours très proche de la droite et du patronat. Il ne s’en distingue que par son allure, son bagout et ses tendances libertaires en matière de mœurs. L’Europe sociale n’a jamais été sa priorité. Il ne dérange pas le système sinon il n’aurait pas un accès illimité aux médias. Triste constat politicien.
Edouard Serfati
Edouard Serfati
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