Le sondage testant l’effet de l’absence de Marine le Pen à la Présidentielle, est un modèle de manipulation à étudier dans toutes les écoles de journalisme. Son seul avantage, c’est qu’il torpille les discours classiques des commentateurs, les fameux experts « autoproclamés » qui nous serinent depuis des mois que les électorats de Mélenchon et Le Pen sont en concurrence et interchangeables puisque « populistes ».
En réalité, si on en croit ce sondage tendancieux, la moitié des électeurs de Le Pen irait chez Sarkozy, un quart chez Bayrou , un peu chez Hollande et pratiquement aucun chez Mélenchon ! Quitte à faire dans la fiction , il aurait été intéressant d’envisager la non présence de Sarkozy pour savoir, dans cette configuration, sur qui se reporterait majoritairement son électorat : sur Bayrou, sur Le Pen, sur Hollande…etc ?
Martial Dalton – St Christol
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